Un décor d’entrepôt, où s’entassent juke-box, néons, transistors et vieux modèles de télés des années 60, Riccardo Tisci met l’accent sur l’ambiance streetwear, qu’il adore. La collection est super sophistiquée. Les cheveux de danseuse espagnole, sont laqués avec des accroche-coeurs comme des tatouages et encadrent le visage habillé lui-même de piercings. Les robes sont toutes ceinturées, quelques découpes savantes laissent entrevoir des transparences osées. Les couleurs qui complètent le noir sont chaudes et se résument dans les imprimés plumes de paons. Smocks et volants adoucissent la rigueur des coupes parfaites. Et la nonchalance italienne du créateur se révèle dans l’attitude d’une épaule dénudée par une blouse en mousseline. Les finitions et les détails sont superbement travaillés et il confirme son talent de tailleur. Il décrit sa collection comme un mélange de « Victorian et Chola girl « . Le style victorien reconnaissable depuis ses débuts chez Givenchy.
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