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La clientèle du resto est composée d’habitués du quartier et de touristes qui n’hésitent pas à traverser Paris pour venir y déjeuner. Il est vrai qu’il existe peu d’adresses qui proposent cette cuisine d’antan réalisée de manière aussi pointue.
Astier
Astier, bistrot historique du 11e arrondissement est un lieu dont la déco années 50 est une vraie curiosité. L’autre intérêt est sa cuisine traditionnelle mais modernisée. Récit d’un déjeuner.
Une vaisselle et une serviette au nom du restaurant, des chaises et des tables qui ont vu passer des milliers de clients. Bienvenue chez Astier. Un lieu qui a une atmosphère. Ce jour là, on se pose en terrasse. En entrée, je choisis un saumon façon Gravellax et ses poireaux étuvés. Mais les choix sont nombreux à la carte : harengs, terrine de ris de veau, langue de veau.
Pour le plat de résistance, je prends un Chateaubriand rôti avec une barigoule d’artichauts poivrade et une petite purée servie dans un ramequin un peu désuet. Un régal.
La maison propose aussi un plateau de fromage à l’ancienne qui a fait la réputation du lieu.
En dessert, c’est baba au rhum avec sa crème légère et son sirop rhumé que l’on déguste avec le plus grand plaisir. La carte indique que c’est un plat culte de l’établissement. Et ce titre n’est pas usurpé.
La clientèle du resto est composée d’habitués du quartier et de touristes qui n’hésitent pas à traverser Paris pour venir y déjeuner. Il est vrai qu’il existe peu d’adresses qui proposent cette cuisine d’antan réalisée de manière aussi pointue.
En plus, Astier est ouvert tout l’été.