Jardins, jardins a investi les Tuileries du 6 au 9 Juin. Plaisir, instants précieux, instants de découverte pour les citadins, l’évènement est un lieu de réflexion lié au devenir urbain. En deçà de la notion d’écologie apparaît celle des jardins urbains allant parfois jusqu’à celle d’agriculture urbaine.
Afin de démontrer les possibles, la direction du Louvre a permis l’intervention de paysagistes chevronnés pour réinterpréter l’œuvre de Lenôtre. Douze jardins atypiques pour le plaisir des sens, ont agrémenté cette 11ème édition.
Une ferme urbaine s’est octroyé une partie de l’espace.
Les expérimentations diverses, allant de l’agriculture hors-sol à l’agriculture verticale, ont redéfini le futur paysage urbain.
Des ateliers ont été programmés afin de parfaire l’approche de chacun. De l’enfant à l’adulte, chacun a pu s’émerveiller.
Les divers prix et concours ont conforté cette volonté d’exigence et de mise en exergue de la création. Le prix de la création paysagère, Trophée Daum existe depuis 2011.
Un jury de professionnels, (paysagistes, architectes, urbanistes, journalistes), le décernent. La créativité, l’éco-responsabilité entre en considération dans leur choix. Le prix de la Presse, Trophée Haviland permet à une dizaine de journalistes spécialisés dans le secteur du Jardin et de l’horticulture de réaliser une sélection de terrasses et balcons. Mis en place cette année, il est sous la présidence de Patrick Gémas (Président de l’Association du jardin et de l’Horticulture).
Le concours de l’innovation met en exergue le talent de designers d’objets et de projets novateurs. Attentifs à l’élégance et à la création, les pépinières et roseraies George Delbard ont créé une rose, la Rose Amélie Nothomb, en collaboration avec l’écrivaine.
Dorénavant, avoir un jardin en ville paraît être une évidence. Ce territoire devient révélateur des talents créatifs de chacun. D’envies Il révèle dévoile délicatement l’âme de chacun.
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Crédits photos, Aude Sirvain, Sofia LAFAYE