Derrière les vitrines de l’une des plus anciennes maisons parisiennes du 9e arrondissement, Sébastien Gaudard, le « TOM FORD de la pâtisserie » (cf. Le Figaro) revient aux plus belles pages du patrimoine pâtissier français. En conjuguant héritage et innovation, il fait renaître la pâtisserie classique en quête de saveurs vraies et de textures contrastées.
Offert le matin du dimanche de Pâques, l’oeuf en chocolat est un autre classique que Sébastien Gaudard n’aurait pu s’empêcher de faire renaître, au-delà même de sa forme originelle. Sous les ors d’une coquille finement craquelée, le chocolat moulé et fabriqué par la maison vole en éclats d’arômes cacaotés brillants et tout aussi subtils. Une délicatesse, un raffinement des matières, de l’assemblage de fèves au ruban noué main. Le geste réactive la grâce du savoir-faire.
Tout aussi symbolique de cette tradition populaire, l’agneau pascal, le lièvre et les autres moulages garnis en forme de lapin, de coq, de cloche et autres créations de 2014 nourrissent cet appétit d’authenticité. En copeaux et en mousse au chocolat amer sur une meringue fondante à la vanille, le Nid chocolat insuffle une nouvelle approche esthétique, la revendication d’un retour à la pâtisserie de tradition. Une cloche glacée vanille – fraise sur un biscuit macaron aux amandes saura faire vibrer les papilles des plus gourmands.
Pâtisserie Sébastien Gaudard
22 rue des Martyrs, 75009 Paris