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Perchée sur ses kitten-heels, la fille de Didit Hediprasetyo se coule dans ce mood sensible et sensuel plutôt qu’ouvertement sexy. Liane élancée dans un jumpsuit monté au chic, composé d’un plastron d’agneau et d’un pantalon tour à tour en Prince-de-Galles, en pied-de-coq en Songket (ce brocart traditionnel indonésien tissé main), elle s’enveloppe d’un bomber en molleton et cuir brodé de feuilles et de sarments. Le luxe s’immisce jusque dans l’inspiration sportive, le savoir-faire couture ne cède en rien au quotidien, les étoffes masculines donnent du chien au pantalon fitté prenant la taille et arrondissant à peine la
hanche à la faveur d’un pli drapé.
Lʼesprit d’un Old Hollywood se lit en filigrane au fil des décolletés drapés, celui d’un cardigan taillé dans un cuir souple ou bien cet autre d’une robe en molleton brodé couvrant le corps avec une élégance toute pudique. Il y a aussi la ligne A d’une robe féminissime en molleton façon crinoline dont le plastron asymétrique mixe le cuir dans un jeu de construction cher au couturier. Tandis que la beauté d’une robe interminable taillée dans le cuir vanille à la ceinture construite telle un corset exacerbe encore sa modernité.
Aux couleurs de terre, à la soie paille, au cuir crème, à la laine terre de soleil, succède la pureté de longues robes de sirène à taille empire, dont la toile immaculée se dessinent
au gré de sublimes broderies anglaises, ceps ornementales, grappes de raisins et feuilles de vignes délicates, réalisées par la maison Lesage, comme une signature infiniment couture.
Didit Hediprasetyo, Printemps-Été 2014, Collection couture
Il y a les épaules étroites, la taille marquée, la coupe au cordeau. Il y a la féminité à fleur de peau, la chair nue révélée au gré d’un décolleté, le volume d’une jupe trapèze légère comme un souffle. Qu’importe les réminiscences d’une décennie fifties ou les sensations d’une escapade à Napa Valley, les couleurs d’une saison californienne impriment subtilement cette couture parisienne affranchie de toute tentation vintage.
Perchée sur ses kitten-heels, la fille de Didit Hediprasetyo se coule dans ce mood sensible et sensuel plutôt qu’ouvertement sexy. Liane élancée dans un jumpsuit monté au chic, composé d’un plastron d’agneau et d’un pantalon tour à tour en Prince-de-Galles, en pied-de-coq en Songket (ce brocart traditionnel indonésien tissé main), elle s’enveloppe d’un bomber en molleton et cuir brodé de feuilles et de sarments. Le luxe s’immisce jusque dans l’inspiration sportive, le savoir-faire couture ne cède en rien au quotidien, les étoffes masculines donnent du chien au pantalon fitté prenant la taille et arrondissant à peine la
hanche à la faveur d’un pli drapé.
Lʼesprit d’un Old Hollywood se lit en filigrane au fil des décolletés drapés, celui d’un cardigan taillé dans un cuir souple ou bien cet autre d’une robe en molleton brodé couvrant le corps avec une élégance toute pudique. Il y a aussi la ligne A d’une robe féminissime en molleton façon crinoline dont le plastron asymétrique mixe le cuir dans un jeu de construction cher au couturier. Tandis que la beauté d’une robe interminable taillée dans le cuir vanille à la ceinture construite telle un corset exacerbe encore sa modernité.
Aux couleurs de terre, à la soie paille, au cuir crème, à la laine terre de soleil, succède la pureté de longues robes de sirène à taille empire, dont la toile immaculée se dessinent
au gré de sublimes broderies anglaises, ceps ornementales, grappes de raisins et feuilles de vignes délicates, réalisées par la maison Lesage, comme une signature infiniment couture.