L’été est là, ce lundi 24 juin 2013, au Palais Omnisport de Paris-Bercy. Il n’est que 18H15 et nous attendons sagement au soleil devant la porte 35. Celle des loges et accès « VIP ».
Reebok m’a fait le plus grand bonheur, celui d’être invitée au premier concert parisien d’Alicia Keys. Mais il semblerait qu’une « chouette surprise » nous attende. Et lorsque mon ange-gardien me tend le sésame, un « Meet&Great » pour aller rencontrer la diva en backstage, je suis dans la peau d’une fan et je jubile.
Moi qui n’étais venue « que » pour la voir, l’écouter, dérouler un set parfait pour cette tournée mondiale… Avec une subtile alternance des titres de son nouvel et 5e album, « Girl on Fire« , et de ses nombreux précédents tubes (« Karma« , « Diary« , « Fallin« ), c’est un sans faute.
Imaginez donc la chance, que dis-je, l’honneur de la saluer avant sa montée sur scène, même furtivement. A peine le temps d’un « hi, how are you ? », d’échanges de sourires et de bises, et elle de nous répondre « thank you for coming tonight »… La photo est prise, le souvenir ultime avec la star. C’est unique.
Elle nous a paru si accessible, naturelle, presque frêle, et plus petite que dans notre esprit. Pourtant, à ses pieds, elle porte une jolie paire de Freestyle Hi Wedge rouge Reebok de sa collection : la classe.
L’artiste collabore depuis 2012 avec la marque des Classics, et sa touche ultra féminine s’allie parfaitement aux plus tendances des sneakers du marché.
Chaussées de mes Melody Ehsani X Reebok Betwixt Mid, je frémis, je bondis comme une ado’ de 15 ans (bon, ça va, j’en ai à peine le double, mais je ne les fais pas ;)) La privilégiée que je suis –je sais et dis encore MERCI– a rencontré Alicia Keys. Waouh.
Une heure plus tard, elle est sur scène, littéralement transformée. J’appellerais ça l’effet « face A / face B ». La douce personnalité protégée par 3 bodyguards a laissé place à une bête de scène.
Mais pas de ses show-girls qui en font trop ; elle donne, reçoit, joue au piano, en direction de tous les publics, en fosse, gradins de tous côtés… elle a des airs de déesse, ça groove, ça danse, ça chauffe. Si on ne devait retenir qu’une sensation, c’est « fire ».
Il y a de la sensualité, clairement, et ses danseurs y sont un peu pour quelque chose. Elle parvient aussi à créer cette délicate intimité avec les 18000 spectateurs éblouis, conquis.
A 32 ans, c’est une musicienne accomplie et une femme rayonnante qui nous offre sa soul, pleine de rythme, avec une pêche communicante. Quand elle nous chante « listen to your heart » (ndlr: écoute ton cœur), on a envie d’un « brand new me» (ndlr: un nouveau moi) dans un « new day » (ndlr: nouveau jour). Comme une lumière d’espoir.
Il y a un côté divin à certaines de ses interprétations, peut-être que les prières qu’elle récite avant de rejoindre son public y sont pour quelque chose ?
En tout cas, elle irradie et en envoie plus qu’on ne s’y attendait. 2 heures de hits, un moment magique, rempli de générosité. Et un au revoir où l’adrénaline fait place à l’émotion, avec la reprise de « Empire State of Mind ». New-York et Paris ne font plus qu’un, la star américaine est chez elle en France : on l’accueille de nouveau quand elle veut, le charme a opéré !
Jessica Gauzi