7° édition du prix photo d’hôtel, photo d’Auteur (phpA)
Du jeudi 5 septembre au lundi 4 novembre 2013
LE PROJET
Depuis 2005, le label « Hôtels Paris Rive Gauche » a initié le projet artistique « Photo d’Hôtel, Photo d’Auteur » visant à soutenir la photographie contemporaine.
Le concept du projet est simple : proposer chaque mois à un jeune photographe de passer une nuit dans un des Hôtels Paris Rive Gauche pour réaliser une photographie unique et un texte inspirés par ce séjour. La photographie sélectionnée, le texte et une présentation de l’artiste sont ensuite exposés sur la galerie en ligne des Hôtels Paris Rive Gauche (www.phpa.fr).
Les artistes concourent pour un prix de 3000 € et pour le coup de cœur du personnel des hôtels, le prix Virginie Clément. Les 12 photographies de l’année sont également exposées dans un lieu prestigieux, depuis trois ans à la Galerie esther Woerdehoff.
Le Prix PHPA et l’exposition ont été créés en 2007.
LE VERNISSAGE
Une visite privée suivie d’un cocktail dînatoire sur invitation aura lieu le jeudi 5 septembre 2013 de 15h à 23h.
L’annonce et la remise du prix auront lieu à 19h30.
L’exposition investira l’intérieur et l’extérieur de la galerie. Outre les photos des 12 photographes concourant pour le prix PHPA, la Carte Blanche à Ursula Kraft comportera 11 photos inédites.
CARTE BLANCHE 2013 : URSULA KRAFT
Chaque année, Alain Bisotti, directeur artistique de l’événement, confie à un artiste une carte Blanche inédite et hors concours dévoilée le soir du vernissage. cette année Alain Bisotti a choisi le travail onirique de la photographe allemande ursula Kraft.
Ursula Kratf va rendre un double hommage à l’univers de Lewis Carroll et de Wim Wenders en nous présentant :
« Alice dans les hôtels »
Alice y griffe sa signature et y installe son nid. Elle passe de l’autre côté du miroir et pénètre dans un monde chimérique.
Les étranges créatures, la fille avec des ailes, la nymphe-papillon, et les autres êtres fabuleux, se réveillent la nuit et l’amènent dans des mondes oniriques entre le clair et l’obscur. Alice se transgresse elle-même entre l’homme et l’animal, entre sa grande et petite taille, entre la mystérieuse Noire et l’innocente Blanche.
Elle rencontre les oiseaux d’Hitchcock et fait rêver la tasse de Meret Oppenheim. Au lieu de suivre l’histoire, et de jouer au croquet avec un flamant rose, elle va se coucher avec un cygne blanc, gracieuse comme La Belle Juliette. Black swan – white swan. Comme dans les contes… les sœurs opposées… et quand l’une secoue les coussins, comme dans Dame Hiver, il neige sur la terre. L’autre devient noire comme de la poix, les plumes noires lui collent à la peau, comme un corbeau.
Pour fuir ce cauchemar, elle porte, à l’instar de Peau d’âne, une cape en plumes blanches. Elle s’élance dans l’escalier, laissant des plumes dans son sillage, quitte l’hôtel, et se retrouve – dans la réalité.