Cette année, c’est au Westin que le créateur libanais Zuhair Murad nous a donné rendez-vous. Dès notre arrivée, il nous dresse un délicat tableau : celui de l’Olympe, de la grèce Antique et de ses déesses, prônant l’élégance et la modernité, des valeurs intemporelles. Un univers où l’or, la broderie et le style rococo règnent en maitres mots, et pourtant sans en faire trop. C’est un peu ça, la magie Zuhair Murad, nous émerveiller sans pour autant que la ligne soit surchargée, une collection céleste et aérienne, aux multiples inspirations. De la transparence, du sequin, de la plume peinte à la main, des détails précieux, des couronnes de lauriers clin d’oeil à cet âge d’or tant admiré, tant envié. Une magnificence proche du rêve chimérique, l’audience n’hésite pas à montrer son enthousiasme face à ses créations et applaudit plusieurs fois de suite. Une femme subtile et sensuelle, loin du commun des mortels, arborant sans crainte des découpes dans le dos ou des fendus jusqu’en haut de la cuisse, la définition même du mot raffinement.