L’Unifab a demandé à l’Ifop de mener une étude sur les français et les dangers de la contrefaçon. Ce baromètre révèle que 29% des français s’étaient déjà procurés de faux produits soit un score en chute de 6 points par rapport à 2005. Parallèlement, il est important de souligner que 37% ont été trompés pensant acquérir un bien authentique.
Les Français savent aujourd’hui que le faux touche tous les domaines et 9 personnes sur 10 ont désormais conscience que l’achat de contrefaçons fait encourir un risque, ce qui révèle une meilleure connaissance du phénomène.
Il est néanmoins regrettable qu’Internet participe grandement à ce trafic illicite puisqu’il est le 2ème canal d’achat de la contrefaçon, ex-æquo avec la vente à la sauvette, derrière les foires et marchés. Parmi les acheteurs de contrefaçons sur Internet, un sur deux se dirige vers une contrefaçon via un moteur de recherche. Ces éléments peuvent nuire, par perte de confiance des consommateurs qui souhaitent une plus grande sécurisation des produits sur le web, à l’essor de l’économie numérique.
Les français associent désormais contrefaçon et conséquences négatives, qu’il s’agisse de la qualité des produits achetés, de l’alimentation de l’économie sous-terraine, des dangers encourus par eux mêmes ou encore de la spoliation des marques authentiques.
Enfin les consommateurs interrogés ont aujourd’hui une vision plus réaliste de ce qu’est le téléchargement illégal sur Internet : pour plus de la moitié d’entre eux, c’est un acte de contrefaçon.