50 avant Jésus-Christ. César a soif de conquêtes. à la tête de ses glorieuses légions il décide d’envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Britannia, la Bretagne.
La victoire est rapide et totale. Enfin… presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la Reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu
pour son opiniâtre résistance aux Romains…
Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c’est loin d’être gagné.
Quand Jolitorax arrive pour demander de l’aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu…
Asterix et Obélix au service de sa majesté sort dans quelques jours, l’occasion de poser quelques questions à Gerard Depardieu
Qu’est-ce qui vous a donné envie de renfiler le costume d’Obélix ?
J’adore ce personnage. Obélix a un champ de pâquerettes dans la tête : il n’a aucune mauvaise pensée. Et si, par malheur, une lui vient à l’esprit, il est d’une infinie tristesse. C’est ce qui le rend extrêmement touchant. Il n’y a rien de négatif chez lui. C’est juste un gros… qui n’aime pas qu’on le traite de gros ! (rires)
En quoi vous ressemble-t-il ?
Comme lui, je peux avoir des vexations. Je ne sais pas s’il me ressemble mais le fait que j’aime autant
ce personnage traduit peut-être un certain désir de lui ressembler. Je n’envie pas sa force parce que j’ai une nature qui supporte beaucoup de choses, mais plutôt son côté positif.
Pour un gastronome comme vous, est-il possible d’avoir une telle passion pour le sanglier ?
C’est très bon le sanglier ! Mais je le préfère en sauce plutôt que rôti. La gibelotte de marcassin, c’est exquis ! L’appétit d’Obélix n’a d’égal que sa générosité et son émerveillement. Il en va de même quand il est amoureux : tout est trop. Ce n’est pas raisonnable mais c’est beau.
Et vous, quelle est votre potion magique ?
La vie ! Mon excès de vie est d’ailleurs peut-être parfois un peu décourageant pour les gens qui vivent autour de moi…
Tout le monde s’accorde à dire qu’aucun autre acteur que vous ne pourrait incarner Obélix. Est-ce agréable d’être autant associé à un personnage ?
Oui, d’autant que celui-ci est sympathique. Et c’est exceptionnel d’incarner une caricature ou un trait.
Comment avez-vous trouvé votre nouvel Astérix ?
Si le film est très réussi, c’est en grande partie grâce à Laurent qui a fait le choix d’Edouard. J’aime son côté dandy, un peu arrogant, propre à l’image qu’on se fait du Français. Avant, notre petit Astérix était avant tout un franchouillard ; il symbolisait les premiers résistants. Mais dans la bande dessinée, il n’est jamais franchouillard et son village n’est qu’un petit bled qui résiste, avec ses traditions, sa sympathie et ses joies simples.
Et votre dulcinée, incarnée par Valérie Lemercier ?
C’est une femme intelligente. Son esprit et son humour la rendent pétillante, belle et gracieuse. Valérie
est une vraie comique et même lorsqu’elle est cinglante, elle reste magnifique. Comme Catherine Deneuve,
d’ailleurs : c’est sa personnalité, son énergie et son humour qui en font une très belle femme. Notre petite Charlotte Le Bon a cette énergie-là ; elle est adorable.En fait, plus que le talent, c’est l’âme qui me séduit.