LEONARD PRINTEMPS – ETE 2013
La femme LEONARD est de retour. Sûre de ses goûts et de son pouvoir, elle promène son élégance langoureuse dans les pool parties, de Palm Beach à Capri en passant par Acapulco. On la reconnaît, et pourtant, elle a imperceptiblement changé. Elle arbore avec une modernité nouvelle l’imprimé Bambou à la végétation luxuriante et graphique, ou l’imprimé Fantasia aux fleurs noires jouées en ombres chinoises sur fond jaune acide.
Les délicieux jerseys de soie maison sont travaillés en robe courte au décolleté plongeant, jumpsuit près du corps façon Catwoman ou veste de biker à regarder de près, véritable concentré de charme et de technicité (jersey de soie matelassé, en partie rebrodé de paillettes transparentes, imprimé Bambou recto sur fond blanc/verso sur fond noir).
Tandis que la silhouette gagne en tension : moins de flou, plus de structure par la grâce d’épaulettes pagodes ou d’empiècements de cuir, les matières et traitements se diversifient (cuir découpé au laser sur fond d’organza, double georgette imprimée au ressort incroyable, soie laquée, jersey de soie contrecollé dense…). L’esthétique sharp de la jet-set des années 60’s-70’s, photographiée par Slim Aarons, a inspiré cette collection mais laisse parfois place à une poésie rafraichissante faite de petites robes drapées imprimées sur fond blanc, presque juvéniles, et de plissés « bijou » d’une délicatesse extrême. Le jour, les couleurs claquent, jaillissent, brûlent comme sous le soleil de midi. Le soir, elles fondent en corail fané, menthe douce, rose pâle doux comme un pétale, pour envahir de longues robes d’organza aux motifs floraux originaux.
Raffaele Borriello signe ici, cette saison, sa première collection pour la maison LEONARD. Le designer italien a commencé sa carrière chez Balmain, puis développé la fourrure et le cuir chez Gucci, sous la direction de Tom Ford. Il a ensuite été directeur de collection chez Sonia Rykiel et Yves Saint Laurent.
