Au Sommaire
Interview Baden Baden
Interview Adam Kesher
Interview Black Box Revelation
Baden Baden
A : Alexandre (Icky Thump)
E : Eric (Baden Baden) – G : Guillaume (Baden Baden) – Gab (Baden Baden) – J : Julien (Baden Baden)
A Alors la première question va être de savoir si vous avez trouvé une nouvelle explication à Baden Baden car la dernière tu m’avais dit qu,…
E Qu’est ce qu’on t’avait dit la dernière fois ?
A Bah qu’il n’y en avait pas, enfin pas une seule
E Ah bon !? Qui t’avait dit ça ?
A C’est toi !
(rire)
E Alors depuis on a beaucoup travaillé la question. Car au début quand on cherche un nom, on est très instinctif, et inconsciemment on a trouvé Baden Baden. C’était vachement bien, sans trop savoir pourquoi. Et à force de se poser la question, on a réfléchi pourquoi Baden Baden ? Et maintenant je ne sais pas si on en sait beaucoup plus, mais,…
Gab Bah ça évoque beaucoup de choses, la sonorité est jolie, ça coule bien. On aimait bien la redondance, enfin du double mot, Baden (…) Baden aussi.
G Et ça ne colle pas trop d’étiquettes. Ça laisse vraiment libre court à l’imagination, on imagine plein de choses, et on ne sait pas forcement ce que la musique peut être derrière. Et tu as toute une imagerie très très large.
A Et toi c’est parce que ton père était à Baden Baden ?
G Et oui aussi.
E Il va adorer mon père
G (rire) c’est bien
E Car à chaque fois que je parle de lui,… mais nan, ce n’est pas moi qui aie sorti Baden Baden, car quand on cherchait le nom, je crois que c’est Guillaume qui a dit Baden Baden, et tout le monde a bien aimé. Et moi ça me parlait, car mon père, quand il était tout tout jeune a vécu à Baden Baden, et du coup dans son imaginaire ça reste des souvenirs d’enfance extraordinaires. Et du coup moi j’en ai toujours entendu parler sans jamais y avoir été.
Gab Oui c’est une imagerie de l’enfance,…
E Un lieu, un pays où je n’ai jamais été, et du coup tu fantasmes dessus, et ça colle bien à la musique.
A Et du coup avec l’EP dont on va parler après, la dernière fois je vous avais demandé si la tournée s’annonçait bien. Car l’année passée, il me semble que vous étiez en préparation.
G Là, en fait, on est en début de tournée on va dire
A Ouai avec hier soir et tout,…
G Ouai
E En fait, c’est pas mal structuré dans nos têtes par rapport à il y a un an. Car l’année dernière on avait envie de faire un album, de faire une tournée, de faire plein de choses. Mais depuis qu’on travaille avec un manager, Simon. Il nous a beaucoup apporté, dans le sens organiser un planning à moyen terme disons, pour le groupe. C’est de faire les choses dans l’ordre, c’est à dire sortir un EP en,…
A En novembre
E Un sept titres,… Six titres, du coup c’est un bon début, un bon support, c’est une bonne expérience d’enregistrement à travers ce premier EP. Et après dans l’idéal, c’est de faire l’année prochaine un album, en dix, douze titres. Et cet EP nous cadre à faire les choses dans l’ordre. Et là, avec lui, il y a une tournée de dix/quinze dates
A Et y a quoi à peu près comme dates ?
G Il y avait les festivals cet été
J Oui, on en fait un autre là, Les Nuits de Champagne, c’est un festival Off.
G Sinon on a fait Rock en Seine en août, la Plage du Glazart,…
Gab Mais sinon là on fait trois premières parties de Shout Out Louds, puis on fait des premières parties de Kaolin aussi, puis voilà,…
J Puis des dates en solo
Gab Oui, et des dates en solo aussi
G En gros on a une quinzaine de dates jusqu’à mi-décembre, et le but de ces dates c’est de faire cartonner l’EP, et de bien assurer le live.
A Et du coup vous pouvez parlez un peu de l’EP ?
G Oui un peu (rire)
E Y a rien de secret !
J Il y a six titres. Trois titres qui ont déjà été révélés, et trois autres qui ne le sont pas encore. Et en version Itune
Gab Digitale (rire)
J On pourra avoir un morceau de plus
G C’est un morceau qui nous tient vraiment beaucoup à coeur, qu’on adore jouer en live
Gab Sur ces sept titres, il y en a deux en Français, et cinq en Anglais
A Et justement c’est quel titre qui,…
Gab Last Song
G C’est un morceau qu’on a depuis le début. Un morceau de Eric, qui lui tient beaucoup à coeur, et qu’on aime tous vraiment énormément. Il est très post rock, il amène une ambiance depuis très longtemps, et sur scène, oui, c’est un morceau qui plait beaucoup, et qu’on amène pendant sept minutes, sept/huit minutes, et il met bien l’ambiance.
A Et d’écrire des chansons en Français et en Anglais, ça permet d’avoir un plus large public ? Car on a vraiment l’impression que certains groupes choisissent une langue et se cantonnent dedans.
E Moi avant le groupe, j’écrivais en Anglais/Français, après quand on a commencé le groupe on a plutôt fait de l’Anglais, pour une question de cohérence etc. Et en fait, la première fois qu’on a chanté une chanson en Français, c’était une reprise de Emily Loizeau, « L’autre bout du monde », et on prenait vachement de plaisir à jouer. Plus ça allait, plus on se disait que c’était dommage de s’interdire de chanter en Français, car c’est un plaisir différent dans l’écriture.
Gab C’est un plaisir différent, pour Eric d’écrire, mais pour nous aussi de jouer les morceaux, de composer en Français.
G Toi tu as toujours beaucoup écrit en Français aussi, c’est assez naturel.
E Puis ça c’est fait naturellement. Avant le groupe, les morceaux que j’écrivais en Français sonnaient différemment, je sais pas en quoi. C’est pourquoi on a commencé en Anglais, puis petit à petit il y a une cohérence qui est venue, aussi bien en Français qu’en Anglais, du coup on y est allé, ou peut être dans nos têtes aussi, on a arrêté de s’interdire.
A Ouai, moi je pensais aux Plasticine, qui n’avaient vraiment pas aimé faire la reprise de Bitch en Français.
G Oui, mais il ne faut pas que ce soit sous contrainte, nous on a toujours été libre, il ne faut pas de carcans artistiques,…
A Ouai, à la José des Stuck In The Sound, qui se sent bien plus à l’aise en Anglais quoi,… Mais à part, j’avais une question, pourquoi y a plus les faux jumeaux sur le myspace ?
(rire)
Gab En fait c’était un photomaton, c’était la même personne, donc deux photos. Mais ça correspond à une période du groupe. A un moment on a un peu tripé sur cette photo, cette personne, qui était un peu la « mascotte », l’emblème du groupe, mais on est passé à autre chose.
E Elle reviendra peut être
G Elle correspondait à toute une imagerie, une image retro et nostalgique, qu’on aimait beaucoup quand on voulait développer le concept du groupe, et aujourd’hui, comme on sort l’EP, on a très beaux visuels autour de lui. Et il y a un graphiste qui a travaillé dessus, fait les graphismes de la pochette, etc. Qui sont super beaux.
Gab On est parti dans un autre délire
G C’est plus homogène quoi.
E Puis la musique du groupe avance au fil des années, c’est un moyen de dire que l’imagerie aussi.
G On est d’ailleurs en pour parler pour faire un nouveau clip
A Ouai, j’avais vraiment aimé Book, je le mettrai suite à l’interview. D’ailleurs, interview, c’est quoi votre meilleur souvenir de scène?
J Moi mon meilleur souvenir c’est à Sare, on y a joué cet été, c’est dans les pays Basques
G Ah oui, moi aussi, moi aussi !
Gab C’était vraiment sympa
J C’est derrière Biarritz, on s’est retrouvé à monter dans les montagnes proches de la frontière Espagnole. C’est un festival associatif, ils avaient installé une scène dans la propriété, de,…de gens,…
Gab Première édition
J Et c’est fou, les décors, les gens, tout ça, c’était génial quoi ! On a vraiment tous pris du plaisir à Sare
Gab C’était vraiment un cadre idyllique
G C’était vraiment en pleine nature, y avait rien, une maison, un jardin,…
Gab Super bien organisé, vraiment très sympa
G En pleine montagne !
Gab On a donné un super concert. Tout pour être bien
G Puis un public vraiment international quoi, Français, Espagnols, Basques, Anglais,… Et ça parlait de toutes les langues
E On sentait vraiment la confiance, ce soir là tout était super positif, super posé,…
Gab Le cadre était vraiment magique, comme ça, dans les montagnes,…
G C’était le festival USOPOP, U-S-O-P-O-P (rire)
A Et du coup le pire souvenir ?
E Ouhou, vous trompez pas (rire)
Gab Y en a pas, on les oublie !
E Moi après coup, j’ai toujours bien aimé l’avoir fait. Après c’est certain que tu joues parfois dans des conditions qui ne sont pas idéales, tu ne te sens pas à l’aise
G Et ça plombe. Mais c’est vrai que la mémoire oublie les mauvaises dates,… Mêmes les concerts pourris sont sympa.
A Ah non, pas forcement « pourris ». Juste Anoraak, il s’est pété le tibia sur un retour, sur scène.
E Qui ça ? Anoraak ?
A Oui
(rire)
G Le pauvre, c’est horrible ! Et tu fais quoi dans ces cas là, tu arrêtes le concert ?
A Je sais pas, tu tombes ?
E C’est assez spécial (rire)
J C’est horrible.
[Petite discussion sur Shout Out Louds, qui ils sont, et d’où ils viennent, puis,…]
Adam Kesher
J : Julien (Adam Kesher) – G : Gaëtan (Adam Kesher) – Y : Yann (Adam Kesher)
Black Box Revelation
Petite interview dans les studios d’une radio avant le départ pour l’hotel. Ou comment faire une interview de 20 minutes en cinq !
A Qui est qui ? Et qui fait quoi ?
D Je suis Dries, le batteur des Black Box Revelation. Je suis batteur, et c’est toute ma vie.
J Et je suis Jan Paternoster, le guitariste, le chanteur, l’un des deux membres de ce putain de groupe.
A Et comment l’avez vous formé, depuis quand ?
J Avant The Black Box Revelation on jouait dans différents groupes, mais ça ne nous plaisait pas vraiment. On a entamer un projet, et au bout d’une année ça a commencé à se concrétiser. On était plus libre, on prenait plus de plaisir. On ne va pas dire que tout a été lancé d’un coup, mais avec l’album et de bonnes dates ça nous a vraiment aidé à concrétiser.
A Oui, mais ça ne dit pas pourquoi Black Box Revelation, donc pourquoi ?
D On est allé en Chine en avion, et on a eu accident. On a retrouvé un boite noire étrange, comme vidée. Nous avons récupéré les données, et en les écoutant nous avons découvert une multitude de sons. Et voilà l’histoire de notre nom.
A Et votre premier album sort-il comme le deuxième de cette boite ? Y-a-t-il des différences ?
J Le dernier est plus psychédélique et blues, plus orienté live aussi. Alors que le premier était assez garage, rock. Ce nouveau blues et plus direct, plus franc. Et en prenant cette direction psychédélique on entame comme une route plus Back Box Revelation. Oui, plus nous. Ça nous rend plus libre. On aime vraiment cette ambiance. Le nouveau nous ressemble bien plus, oui, vraiment plus !
A Et le tour se passe bien ?
D Yeah
A C’est souvent « Sold Out » d’après les journaux
D Ce soir ? Ou toujours ? En fait ça dépend vraiment des pays. En Belgique presque tout le temps, en France assez souvent, et dans le reste de l’Europe ça arrive. Mais à Paris c’est complet oui.
A Donc tout va bien
D Oui c’est bien, on fait le tour de l’Europe en faisant de la musique.
A Et aux USA ?
D On a fait de gros showcases, et de bons festivals là bas, c’est très bon pour les lives d’aller aux USA.
J On a fait de LA à NY, on a joué dans des salles où les Rolling Stones eux-mêmes ont joué, ce sont de très belles expériences !
A Et pour la suite vous annoncez quoi ?
J Un troisième album, et beaucoup créer. Rester dans les studios à rechercher de nouveaux sons, de nouveaux styles, de nouvelles façons de nous faire évoluer. Et après, retourner sur la route !
D SUR LA ROUTE ! OH YEAH !
A Oh yeah ! Et le rock c’est quoi ? C’est quoi être rock’n’rolla ?
D Huuum ! C’est yeahhh ! C’est super.
J Rester chez soi à faire de la musique, et adorer cette vie. On est deux gars et,…
D On est juste deux, deux gars faisait de la musique et c’est déjà fou.
A Et à cinquante ans, vous ferrez quoi ?
D De la musique ! (rire)
J On tentera de garder la forme en mangeant des légumes (rire) Mais NOS légumes. Et on ferra de la « confiture, une petite maison à confitures pour vendre des confitures » (En Français lors de l’interview).
A Et avant la fin de cette rapide interview, que voulez vous dire ?
D Allez sur le net, jetez un coup d’oeil sur notre myspace, et profitez de l’instant avec notre musique.
Baden Baden
Adam Kesher
The Black Box Revelation
Alexandre Fisselier – [email protected]
Mathilde François
ICKY THUMP
Robin Adili (Icky Thump)