X-Men, Captain America, Spider-Man (à l’époque l’homme araignée), la torche humaine… Si à ces évocations, vous frémissez sous les souvenirs de vos lectures adolescentes alors vous êtes comme moi ! D’aussi loin que je me souvienne, dès que mon frère avait fini de lire son exemplaire du comics Strange, je profitais d’un moment d’inattention de sa part pour le lire à mon tour. Et me forger une certaine idée de l’Amérique, pleine d’idéaux, de super-héros et de bons sentiments, la terre d’opportunités par excellence où tout devient possible. Et la source d’inspiration pour beaucoup d’artistes du monde entier. Si vous secouez la tête en acquiesçant en lisant ces mots, alors vous avez conscience de la puissance de cette culture exportée via le cinéma ou encore la télévision. Le pays qui a vu naître le graffiti exporte sa culture et ses super-héros dans le monde entier avec une force inimaginable qui ne cesse de croitre, il suffit de voir quelles sont les séries télé ayant le plus de succès ces dix dernières années.
Il est toujours intéressant de confronter le regard que l’on peut porter sur une culture qui nous a vu grandir en berçant notre imaginaire avec la réalité. Et c’est cette expérience que nous offre le Studio 55 Urban Arts Gallery. Le Studio 55 est une galerie d’art contemporain, spécialisée dans l’art urbain qui soutient la nouvelle génération des artistes issus du graffiti. Elle œuvre pour le rayonnement international d’un mouvement street-art français dynamique et en perpétuel expansion.
Du 05 mai au 02 juin 2010, il accueille l’exposition collective « I love America. Regards américains, regards sur l’Amérique » en résidence chez Pierre Cardin au 3, 5 et 9 rue de Duras à Paris. Cette exposition collective vise à marier les œuvres d’artistes urbains américains (Jonone, Jaya Bludeau, Native, Quik, Ezo, Paul Santoleri and Keith Haring) et européens (Speedy Graphito, YZ, ZEVS, Dizer, Alberto Vejarano, Cyril Anguelidis, Nick Walker, Sara Shamsavari, Zachary Havas, Fenx, Sébastien Leguen, Kathy Wolff, Studio 21bis et Nicolas Moreau) dans une évocation douce-amère des États-Unis. Et c’est un mariage plutôt réussi qui nous permet de comprendre ce qu’est réellement cette Amérique si attractive et si repoussante à la fois dans une évocation de tous ces petits symboles de l’Amérique, véritables pans culturels d’un pays sur le déclin. Parcourons quelques-uns.
1 comment
Cool MO. hypra cool même.
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