Elisa Palomino par Elisa Palmer

Eu égard à la ressemblance patronymique, faire le portrait d’Elisa Palomino me revenait de droit (merci maman, merci papa).

C’est donc dans le showroom privé de MVGD Communication, que je suis allée rencontrer Maggie Geoffroy-Dechaume, pour une mise en bouche visuelle de la première collection automne/hiver 2010/2011 d’Elisa Palomino, présentée pendant la Fashion Week de New York.

Dans ce décor raffiné et serein, les quelques pièces exposées nous racontent l’histoire d’une femme « féminine à mort » et diablement séduisante. Les errances d’une femme libre qui s’approprie non seulement les matières : dentelle comme daim, velours comme maille, tulle comme soie…, mais qui jongle aussi avec les couleurs : « nude », jaune, orange, rose, fushia, lilas, et noir. Une femme réussit toujours plusieurs choses à la fois, c’est bien connu.

On tombe en émoi devant les chapeaux en fleurs piqués, et on se dit qu’à défaut du fusil, la fleur se porte comme un charme au sein d’une chevelure.

Qui est-elle ?

(Non, c’est pas moi, j’ai un alibi, je ne suis pas née dans les années 60 à Valence.)

Elisa Palomino, c’est l’influence d’une grand-mère un peu déjantée et d’une mère restauratrice d’oeuvres d’art, c’est aussi une solide formation en Fashion Design au sein du Central Saint Martins College of Art and Design, avec comme camarades : des Alexander McQueen, des Antonio Berardi, et des Hussein Chalayan…

Sur le plan professionnel, une belle ascension qui l’a amenée à travailler chez MOSCHINO, CHRISTIAN DIOR, et CAVALLI, à des postes chaque fois plus importants. Mais en 2008, Elisa quitte Paris, pour New York, et devient VP (Vice President) of Design chez Diane Von Furstenberg.

Aujourd’hui, elle se lance. Cette collection éponyme peut paraître, pour beaucoup, la suite logique du parcours d’une grande dame. Dans tous les cas, personne ne pourra contester que c’est du beau travail, et qu’Elisa Palomino offre à la femme une nouvelle manière d’être au monde, de s’affirmer, et de séduire.

Pour celles et ceux qui resteraient un peu sur leur fin, Elisa Palomino nous a fait l’honneur d’accepter un entretien avec LUXSURE dans les semaines qui viennent, et celui-ci sera bien entendu retranscrit dans le magazine de mai.

Elisa Palmer / LUXSURE

Crédits photos : Dan Lecca

Crédits photos : Elisa Palmer